Lundi 19 mars 2007
Rencontre avec Daniel d’Ecole sans racisme.
Discussion sur les différents parcours des réfugiés suivis du témoignage de Daniel et ce à la demande de tous. La discussion a été suivie par la visite du Petit Châteaux et d’une explication sur le fonctionnement de celui-ci. La visite à l’intérieur n’a pas été possible.
Changement et égalité.
Les objectifs sont : Apprendre la démocratie et vivre à l’école
La réflexion étant « Comment apprendre la démocratie à l’école ? »
Les axes de travails sont : - Sensibilisation et réflexion des professeurs
Mardi 20 mars 2007
1) Animation « Energy »
2) Jeu des salutations : présentation interculturelle du ‘Bonjour.
- Plus facile à deux, à plus, on a tendance à laisser les autres démarrer
- On a joué en se basant sur de gros stéréotypes
- On s’est inspiré de critères culturels reconnus qui existent mais qui ne sont pas universels
- La façon dont chacun se salue reflète la distance qu’on met entre nous et les autres. Cela peut-être mal pris → tensions dues à des différences culturelles
- Il est important de prendre le temps de saluer, de rencontrer
- On connaît peu de façons de saluer réelles
- Ce genre de démarches, de jeux, sont des moyens pratiques pour amener des sujets. Après, il est important de débriefer avec les participants.
3) Évaluation des la journée du lundi 19 mars 07
- Débat stérile, on ne voyait pas où on allait
- Il est important de se donner des espaces de discussion – surtout si on doit produire quelque chose à la fin de la semaine- mais le débat ne doit pas prendre tout le temps des animations prévues
- Il est nécessaire de prévoir un animateur de débat
- Le témoignage de Daniel a permis de relever 4 points :
Le racisme est-il déterminé ou acquis ?
Est-il important de connaître la définition du racisme ?
Méfions-nous de ce qui se cache derrière le mot « tolérance »
Revalorisation de réfugiés au travers de leur propre vécu
- Témoignage intéressant mais on a pas parlé du racisme « proche », il faut voir d’autres cas que « blancs contre noirs »
- Pour des raisons de sécurité et d’éthique, il n’est pas possible de rentrer comme on veut dans le Petit Château. Pourquoi ne pas imaginer une véritable rencontre préparée et organisée pour le RVJ de l’an prochain ?
- Cela manquait d’échanges d’expérimentations, d’un regard pratique
- Moments intéressant
- Pour certains, les activités et objectifs de l’association sont proches de la leur
- Cela a permis de comprendre pourquoi une animation ne peut pas fonctionner à chaque fois dans une école. Ça ne vaut pas la peine de se braquer mais au contraire, rechercher une nouvelle façon d’agir
- Il est important de se poser d’autres questions et d’être attentif à être congruent
- On parle souvent de la question du port du voile mais peu d’autres signes d’identité, d’appartenance
- C'est très enrichissant de pouvoir entendre le vécu des participants des autres pays, les réalités ne sont pas toujours celles qu'on pense
Longue discussion sur le terme « racisme »
Il est important qu'on ai ce genre de discussion entre nous afin de cadrer la suite des échanges tout en étant sur la même longueur d'ondes et en évitant les mots « fourre-tout »
Cela correspond toujours à une réalité qu'on connaît. Même si le terme est quelque peu galvaudé, rien ne sert de changer pour le fait de changer. Mot fourre-tout peut-être mais valable sûrement
Les terme génériques sont nécessaires de manière à ce que chacun puisse se retrouver et s'exprimer (à tort ou à raison)
Il est important de rester vigilants face aux mythes fondateurs. On peut être profondément intégriste et ne pas le montrer
Il existe une tendance à confondre la laïcité avec l'anti-religieux. En France, le fonctionnement de l'année scolaire se fait en fonction du calendrier catholique
« Je me sens agressée quand je rencontre une femme voilée » : lorsqu'on entend ce genre de phrase, il ne faut pas hésiter à établir un espace d'échanges et en discuter. Mais comment répondre à cela, notamment dans les écoles?
Il ne faut pas négliger qu'il y a aussi du racisme de la part des femmes voilées par rapport aux non voilées
4) Projet final
Création d'une mémoire virtuelle du RVJ 2, une sorte de plate-forme entre les 3 pays sur tout ce qui touche , de près ou de loin, à notre thématique.
Présence de liens sur ce qui existe déjà, sur ce qu'on connaît.
On y retrouverait aussi les rapports et le déroulement de la semaine.
Partie agenda/actualités + musique, vidéos, photos, ouvrages....+création d'une histoire (→ partie enfant)
- Cinéma, documentaire.
Partie glossaire et une bibliographie (échanges sur les utilisations de différents outils et les diverses expériences) + annuaire des différentes associations de lutte contre le racisme et les discriminations
Pourquoi ne pas faire un blog ? Plus facile et plus rapide à réaliser / gratos/ chacun pourra l’alimenter de chez lui/c'est possible via logiciel libre/filtrage des message
Dans les rapports, on retrouve les idées qui sont ressorties mais on ne nomme personne
présentation des pays participants + enjeux
Mercredi 21 mars 2007
Animation autour du jeu « Une place à prendre » animée par Hélène
Il s’agissait d’un temps de travail devant nous permettre d’avoir un aperçu du jeu de rôle « Une place à prendre ». Ces jeux destinés à un public adolescent (à partir de 15 ans) et adultes a pour objectifs d’apprendre et de sensibiliser à la participation citoyenne au niveau communal.
Il s’agit d’un outil conçu par le CIDJ de Bruxelles (Centre d’Information et de Documentation pour jeunes ASBL).
Nous avons été amenés à nous mettre dans la peau d’habitants de Friseul (inspecteur, jeune femme artiste, représentant de l’union des commerçants etc.). Les participants vont ainsi apprendre que leur commune souhaite supprimer un espace culturel pour y construire un parking. Comment vont-ils réagir à l’annonce de cette nouvelle et élaborer des stratégies en regard de leurs intérêts individuels et collectifs ?
Cette animation doit notamment permettre aux participants d’être sensibilisés à la citoyenneté et plus largement à la notion de démocratie participative. Comment en tant que citoyen je peux agir directement sur mon environnement ?
Outre la mise à disposition de l’outil, le CIDJ propose une formation à l’animation du jeu et monte actuellement un réseau d’animateurs potentiels.
Pour plus d’informations : www.cidj.be/pap
« Les territoires de la mémoire » présenté par Déborah
Il s’agit d’une association de la Province de Liège née au lendemain du Dimanche noir (1991). Lors de ce "dimanche noir" de novembre 1991, les élections législatives ont créé une onde de choc parmi les démocrates belges. Tout le monde découvrait que le pays était, lui aussi, menacé par la montée en force de partis néo-fascistes. Jouant sur la peur de l'avenir et remettant en première ligne des arguments électoraux qu'on espérait ne plus jamais entendre, l'extrême droite a poussé les démocrates et citoyens à réagir.
Son objectif est de favoriser la lutte contre la xénophobie et le racisme en faisant le lien entre la montée du nazisme et la montée de l'extrême droite aujourd’hui.
L’association propose notamment une exposition permanente retraçant le parcours des déportés suivi de la projection d’un film, le tout étant encadré par une conseillère pédagogique.
Il ne s’agit en aucun cas d’un cours d’histoire mais d’un réel travail de sensibilisation sur la base de faits historiques. Leur travail consiste en l’utilisation du passé comme tremplin afin de parler du présent.
Le lien est établi notamment entre la suppression successive des libertés par Hitler et la remise en question actuelle de certaines démocraties européennes.
Cette association s’adresse enfin à tous les publics.
… « Ceux qui ne se souviennent pas de leur passé sont condamnés à le revivre »…
Pour plus d’informations : www.territoires-memoires.be/
Assises de l’anti racisme « vivre ensemble par le dialogue interculturel » - « Foire aux outils pédagogiques »
D’une part, cette journée nous aura permis de découvrir le travail de certaines associations de terrain amenées à présenter leurs outils et leur démarche auprès du public. (Ex : « Annoncer la couleur » qui est un programme public de sensibilisation aux relations Nord-Sud
http://www.annoncerlacouleur.be/
D’autre part, cette journée visait à travailler sur la reconnaissance des minorités culturelles notamment au travers des problématiques que son la laïcité, l’éducation et le monde du travail.
Après une présentation des conclusions du rapport de la Commission pour le dialogue interculturel en matière de reconnaissance des minorités culturelles, différents ateliers ont été proposés aux participants.
Il nous a été donné une vision syndicale de la lutte contre les discriminations au travail en Belgique. La réussite de la politique de la diversité au sein des entreprises est en effet un enjeu majeur pour les syndicats belges. Il convient toutefois de noter qu’il importe avant tout d’assurer cette diversité au sein même des syndicats qui sont des instances très peu représentatives des minorités ethno-culturelles présentes en Belgique.
Une étude du Bureau International du Travail démontre que le chômage est plus élevé au sein de certains groupes minoritaires et peut notamment s’expliquer par des situations de discrimination. On constate néanmoins que certains employeurs nient cette réalité. Il est également avancé que ces mêmes groupes minoritaires sont fortement présents dans des emplois précaires, à bas salaires et nécessitant de faibles qualifications.
Ainsi, pour contrer cette réalité, la politique de la Diversité consiste notamment en une action de sensibilisation à la lutte anti-discrimination réalisée à destination des employeurs et cela par la mise à disposition de subsides et la mobilisation des syndicats.
En matière de lutte contre les discriminations, il a été mis en place à Bruxelles dès 1997 un pacte territorial pour l’emploi conçu par les partenaires sociaux, les institutions, les ministères compétents, le centre pour l’égalité des chances et l’ensemble des acteurs de l’emploi. Initialement les actions menées étaient essentiellement des actions de sensibilisation sous la forme de séminaires et de conférences.
Depuis 2003, les activités envisagées sont des actions de formation à la lutte contre les discriminations à l’embauche. Par la suite, un contrat Economie-Emploi a été proposé sur la base duquel un programme d’action a été envisagé :
Conception d’un plan de diversité tiré de l’expérience de la Flandres pour laquelle une politique similaire existe depuis 2000. Depuis 2003, ce programme d’action a été étendu à d’autres groupes à risque et plus seulement les groupes dits ethniques,
○ Etre vigilant en matière de recrutement et éviter la discrimination indirecte,
○ Informer les salariés de leurs droits en tant que travailleurs et favoriser le parrainage des nouveaux arrivants au sein des entreprises afin de permettre leur intégration
○ Former les représentants des syndicats aux mesures anti-discriminatoires
○ Actions de promotion
Notons que les résultats du plan de Flandres sont minimes. Cela peut s’expliquer non seulement par l’absence de base et de structure porteuse pour mener cette politique mais aussi par le fait que ces plans ont parfois été menés sans impliquer les syndicats.
Pour plus d’informations :
www.contreleracisme.be, www.diversite.be/ www.pactbru.irisnet.be/
« A la croisée des stéréotypes », une activité proposée par Média Animation
Il nous a été ici proposé de voir le travail mené par l’association Média-Animation dans le cadre du Festival du Film contre le Racisme.
Leur histoire : elle démarre dans les années soixante.
Leur projet : l’autonomie critique et citoyenne face aux médias.
Leurs publics : tous ceux qui ont besoin de pratiquer, analyser ou réaliser des supports de communication.
Leurs partenaires : l’associatif, l’éducatif, l’humanitaire, le social, le culturel, le politique.
L’association a pour but le développement d’une citoyenneté responsable à travers l’éducation critique du citoyen face à une société de la communication médiatisée. Elle vise à soutenir activement les initiatives, projets et institutions associatives, sociales éducatives ou culturelles tant en Communauté française de Belgique qu’au niveau européen et international, par la mise en œuvre d’actions et de services professionnels en communication pour le développement de la maîtrise critique des outils et techniques de communication au service de projets citoyens
Ainsi, différents extraits des films proposés dans le cadre du festival (Pièces d’identité, La vallée des loups etc.) nous ont été montrés. La parole a ensuite été donnée à l’assistance afin d’entamer un débat autour de l’influence du cinéma sur le racisme. « A la croisée des stéréotypes » réunit ainsi quelques films qui ont pour points communs leur caractère populaire et la mise en exergue d’un regard extérieur sur l’Occident.
Ce cinéma, qu’il soit critique, fasciné ou hostile, ne manque pas de nous interroger et de relativiser le regard que chacun porte sur les autres. L’animation doit dès lors sensibiliser les participants à leurs propres stéréotypes et aux risques des préjugés.
Pour plus d’informations : www.media-animation.be
Jeudi 22 mars 2007
Rencontre avec Ludivine de ING : INTERCULTURAL NETWERK GENT
Ludivine est stagiaire dans la structure. Originaire de la Wallonie elle effectue un stage.
La présentation a été faite en flamand par Ruth puis traduit en français par Ludivine en plus des supports qui nous ont été fournis. ING est une structure d’appui et de conseil dans l’action interculturelle.Présentation d’ING et de ses différents services.
Leurs actions :
Interculturalisation et formation
Sans papiers
Cohésion sociale
Aide à l’éducation
Enseignement
Emploi
Les publics cibles sont les groupes minoritaires :
Allochtones
Réfugiés
Personnes sans statut de séjour légal ou ayant un statut précaire
Le terme allochtone a suscité des réactions. En effet, les allochtones sont définis selon le décret flamand sur la diversité culturelle comme des personnes se trouvant légalement en Belgique, ayant la nationalité belge ou pas, et qui répondent aux conditions suivantes :
Quelle considération ?
Conclusions
Ce qui est ressorti de la présentation est l’implication de la Wallonie dans l’action antiraciste par l’éducation citoyenne alors que la Flandres est plus portée sur l’action interculturelle qui œuvre pour les rencontres des cultures et l’intégration des personnes cibles dans la société flamande.
Le fait que les actions de la Flandres ne soient pas connues en Wallonie a été mise en avant notamment comme la signification et le constat d’un manque de communication entre les deux régions dans l’accueil des migrants.
Questionnement
La question pouvant venir à l’esprit est que si personne ne sait ce qui se passe en Flandres c’est parce que la Flandres ne le veut pas forcément. Elle s’occupe des minorités existantes déjà où arrivant mais ne souhaite pas forcément devenir un lieu d’accueil comme tel.
Centre d’accueil de Gent
Dans l’après-midi, nous avons visité le centre interculturel de Gent. Il est constitué de deux salles de concerts, de salles de danse, de salles de cours de musique et d’une cafétariat.
Le centre a été placé au sein d’une ancienne centrale électrique dont une partie est encore en fonctionnement.
Initiative de la mairie, le centre est un lieu de rencontre des diverses communautés de la ville. Elles y trouvent un lieu de diversité à travers les concerts de musique du monde, des spectacles de danses et des cours diverses (danses, musique…).
Vendredi 23 mars 2007
Expérimentation de l’espace ouvert ‘ Open space Tecknologie ‘
Comment trouver des subsides pour les différents projets en Roumanie
- Réseaux express jeunes : centre Int de Timisoara Md Brigitte Luduan y-e-n@wanadoo.fr www.y-e-n.net
- ACTB, CTB, DFID, Sidac, Welctome europe, CNDA tiers monde.