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RVJ 2007

3 juin 2007

Mémoire de fin d'études sur la Semaine d'Actions Contre le Racisme

Un mémoire de fin d'études a été réalisé autour de l'événement particulier que représente cette version belge de la Semaine d'Actions Contre le Racisme.

Le paysage politique contemporain est marqué par des formes inédites de mobilisation, dont la Semaine d’Actions Contre le Racisme constitue une illustration. Au travers de l’étude de cet événement particulier, mobilisant une grande partie du secteur associatif et socioculturel de Belgique francophone, le présent article tente de cerner les formes de communication qui s’offrent à ces acteurs sociaux. Par le recours à la sociologie, il offre un regard critique sur les stratégies mises en place au cours de cette semaine, regard susceptible de nourrir une « réflexivité militante » chez tout activiste.

Pour toute information complémentaire, contactez l'auteur de ce site via le lien "contactz l'auteur" dans la colonne de droite.

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18 avril 2007

Présentation du RVJ

Historique

Il y a 47 ans, le 21 mars 1960, 69 manifestants antiapartheid étaient abattus par la police du régime raciste d’Afrique du Sud.

Aujourd’hui, le 21 mars 2007 et ce depuis 41 ans cette journée est la Journée Internationale pour l’élimination de la discrimination raciste comme le déclarait l’ONU en 1966.

La semaine d’action de lutte contre le racisme encadre la journée du 21 mars en s’étalant du 16 au 25 mars 2007, à Bruxelles en Belgique. Cette semaine mise en place par le MRAX, Mouvement contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Xénophobie a pour objectif de proposer un panel d’activités aussi diverses que variés afin de toucher chacun dans ses intérêts et sa lutte contre le racisme.

C’est dans le cadre de cette semaine d’action que des jeunes venus du Québec, de France et de Belgique se sont réunis à Bruxelles afin de partager leur expérience de vie, de travail et leurs actions contre le racisme tout en participant aux diverses activités mise en place. Elle s’est déroulée du 18 mars 2007 au 25 mars 2007.

Cette rencontre internationale de jeunes est appelée RVJ Bruxelles, Rendez-vous Jeunesse Bruxelles (2ème édition). Ce rendez-vous international est un espace où les réalités diverses de trois lieux francophones s’entrecroisent, se rencontrent et cherchent à se comprendre par le partage.

Contexte

Le contexte actuel de chaque pays diverge sur la question du racisme et de ce fait les moyens pour le contrer. Le premier constat à faire est que le racisme existe tant au Québec, qu’en France et qu’en Belgique et dans bien d’autres pays encore. Qui plus est, la rencontre de personnes porteurs de cultures diverses au sein d’un même espace demande aux politiques et aux citoyens de s’ouvrir par l’échange et la communication afin d’éloigner le racisme qui est l’expression du rejet de l’autre et de sa non considération comme être humain à part entière.

C’est dans ce contexte des sociétés occidentales que sont les sociétés française, québécoise et belge que la Semaine d’action contre le racisme prend tout son sens.

Objectifs 

Ainsi, les objectifs de cette semaine de rencontre internationale sont de découvrir, comprendre, approfondir, récolter, partager et s’enrichir par la connaissance et la mise en commun de l’état du racisme dans chaque société précitées et des actions menées pour la lutter ou du moins atténuer sa propagation. Cette semaine est une semaine d’éducation où chacun enseigne à l’autre et apprend de l’autre.

18 avril 2007

"Un pas en avant"

Le jeu « Un pas en avant »

Source : CCFD

Niveau / âge des participants

Lycéens et adultes.

Temps/durée d’animation

1 heure.

Nombre d’animateurs

1 animateur.

Nombre de participants

Idéalement 20 participants.

Espace requis

Une salle de classe / une grande pièce.

Matériel / équipement

- Des « cartes de rôle ». Il faut autant de « cartes de rôle » que de participants au jeu. Si le groupe est inférieur à 20 personnes, veillez à choisir des personnages en variant au maximum les profils.

- Une liste d’énoncés de situations ou événements.

Ces cartes et la liste en question sont disponibles en annexe de cette fiche ou à télécharger sur le site du CCFD : www.ccfd.asso.fr Rubrique Eduquer à la solidarité / Les voyages de jeunes / Guide Un visa pour le voyage / Cahier 2 Ouvrir aux questions de solidarité internationale et à la notion de développement / Fiche 3.

Thèmes abordés

Inégalité des hommes face à l’accès aux droits humains.

Objectifs

Faire prendre conscience des inégalités face aux droits humains, entre pays du Nord et pays du Sud, mais aussi au sein d’un même pays ; sensibiliser à l’inégalité des chances dans la société et, parallèlement, montrer combien certains jeunes (notamment) sont privilégiés par rapport à la majorité de la population mondiale ; faire comprendre ce qu’implique parfois l’appartenance à certaines minorités sociales ou ethniques pour une personne, et les conséquences que cela induit.

Déroulement

1. Au hasard, distribuez une carte de rôle à chacun des participants. Demandez-leur de les conserver et de ne pas les montrer.

2. Invitez-les à lire leur carte de rôle. Laissez-leur 5 à 10 minutes pour se mettre dans la peau de leur personnage. Incitez-les à faire un effort d’imagination. Pour les aider à s’approprier le personnage, vous pouvez leur poser les questions suivantes : comment s’est passée votre enfance ? Comment était votre maison ? Quel métier exerçaient vos parents ? À quels jeux jouiez-vous ? À quoi ressemble votre vie aujourd’hui ? Que faites-vous de vos journées ? À quoi ressemble votre mode de vie ? Où vivez-vous ? Combien gagnez-vous ? Que faites-vous dans vos loisirs ? Qu’est-ce qui vous motive et qu’est-ce qui vous fait peur au quotidien ?

3. Demandez aux participants de se mettre en ligne au bout de la pièce. Expliquez leur que vous allez leur énoncer une liste de situations ou d’événements. À chaque fois qu’ils sont en mesure de répondre « oui » à l’affirmation, ils doivent faire un pas en avant. Dans le cas contraire, ils restent sur place.

4. Lisez les situations une par une. Marquez une pause entre chacune afin que les participants puissent éventuellement avancer. Observer leur place par rapport à celle des autres.

5. Demandez enfin aux participants de prendre note de leur position finale.

Retour en plénière et reprise de l’animation

6. Donnez quelques minutes aux participants pour sortir de la peau de leur personnage (mais sans révéler leur identité fictive aux autres) puis interrogez-les:

- qu’ont-ils ressenti en faisant le pas en avant/en restant sur place ?

- concernant ceux qui avançaient souvent, à quel moment ont-ils constaté que les autres n’avançaient pas aussi vite qu’eux ?

- certains ont-ils eu le sentiment que leurs droits fondamentaux n’étaient pas respectés ?

7. Demandez aux participants de deviner le rôle joué par les uns et les autres et demandez-leur quels sont les droits en jeu pour chaque personnage.

8. Allez plus loin : Du point de vue des participants, que reflète cette activité ? Où chacun se situerait-il, s’il avait joué son propre rôle et où peuvent se situer les populations qu’ils vont rencontrer ? Qu’est-ce que cela leur apprend de la vie des populations qu’ils vont rencontrer et de leur propre vie ? Quelle est notre position par rapport à la majorité de la population mondiale ? Quelles peuvent en être les conséquences lors d’un séjour dans ces pays ?

Remarques :

- les situations peuvent être différentes en fonction du pays d’appartenance du personnage imaginé. Il peut être intéressant de demander aux participants de projeter leur personnage dans leur pays de destination ;

- on peut proposer une réflexion plus poussée sur ce qui pourrait aider les personnages dans leur accès aux droits fondamentaux (ce qu’ils pourraient faire eux-mêmes / ce que nous pourrions faire ici, depuis la France).

Annexes

Les « cartes de rôle » :

Vous êtes la fille d’un ambassadeur américain dans le pays où vous vivez aujourd’hui.

Vous êtes un jeune réfugié afghan de 24 ans.

Vous êtes un jeune garçon vivant dans un quartier défavorisé.

Vous êtes une jeune Rom (tsigane) de 17 ans qui n’a jamais terminé sa scolarité dans le primaire.

Vous êtes une jeune Arabe musulmane qui vit avec ses parents très pratiquants.

Vous êtes une prostituée d’âge moyen séropositive.

Vous êtes un ouvrier à la retraite d’une usine de fabrication de chaussures.

Vous êtes le propriétaire d’une société d’import-export prospère.

Vous êtes un jeune homme de 27 ans sans abri et accro au crack.

Vous êtes un soldat dans l’armée en train d’effectuer votre service militaire obligatoire.

Vous êtes le fils de 19 ans d’un fermier dans un village de montagne reculé.

Vous êtes le fils d’un immigré chinois qui gère une affaire prospère de restauration rapide.

Vous êtes une lesbienne de 22 ans.

Vous êtes le président de la section jeunesse d’un parti politique.

Vous êtes la fille du directeur de l’agence bancaire locale. Vous étudiez les sciences économiques à l’université.

Vous êtes un immigré malien en situation irrégulière.

Vous êtes une mère célibataire sans emploi.

Vous êtes un enseignant sans emploi dans un pays dont vous ne maîtrisez pas la nouvelle langue officielle.

Vous êtes un jeune handicapé qui ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.

Vous êtes un mannequin d’origine africaine.

La liste des situations ou événements :

Vous avez un logement décent avec électricité et eau potable.

Vous n’avez jamais été inquiété de ne pas pouvoir manger à votre faim.

Vous êtes allé à l’école et êtes capable de lire le journal.

Vous bénéficiez d’une protection sociale et médicale adaptée à vos besoins.

Vous n’avez jamais eu de graves difficultés financières.

Vous possédez téléphone, télévision, voiture.

Vous estimez que votre langue, votre religion et votre culture sont respectées dans la société dans laquelle vous vivez.

Vous n’avez jamais fait l’objet de discrimination du fait de votre origine.

Vous pouvez partir en vacances une fois par an.

Vous avez une vie intéressante et vous êtes optimiste concernant votre avenir.

Vous pensez pouvoir étudier et exercer la profession de votre choix.

Vous n’avez pas peur d’être harcelé ou attaqué dans la rue ou par les médias.

Vous pouvez voter aux élections locales et nationales.

Vous pouvez célébrer les fêtes religieuses les plus importantes avec vos parents, vos proches.

Vous pouvez participer à un séminaire international à l’étranger.

Vous n’êtes pas inquiet pour l’avenir de vos enfants.

Vous pouvez acheter de nouveaux vêtements au moins tous les 3 mois.

Vous pouvez tomber amoureux de la personne de votre choix.

Vous avez l’impression que vos compétences sont appréciée et respectées.

18 avril 2007

La situation du racisme en France

« Salutations du monde »

Public et contexte

Tout public. Entre 8 et 20 participants.

Objectifs

Comprendre (vivre à l’intérieur) ce qui peut nous choquer dans les comportements liés à des codes culturels différents.

Le but n’est pas de proposer une étude ethnographique des manière de saluer, mais de mettre en scène de manière dynamique et divertissante le choc des évidences qui se produit lorsque chacun est prisonnier de son propre cadre de référence.

Matériel nécessaire

Petites bandelettes de papier comportant chacune une instruction pour les salutations.

Les participants doivent pouvoir se déplacer dans la pièce.

Déroulement et règle

Il s’agit « d’expérimenter » en toute sécurité un petit choc culturel. Il s’agit également d’amener les participants à explorer la façon dont les gens négocient les différences culturelles et de voir comment ils se sentent quand on leur demande de changer leurs habitudes comportementales.

- L’animateur distribue au hasard, à chacun des participants, une bandelette de salutation (elle reste confidentielle ; si le groupe est important, plusieurs personnes peuvent recevoir les mêmes consignes)

- Tous les participants se rencontrent et se saluent comme indiqué sur leur fiche, sans donner d’explication.

- L’activité prend fin lorsque tout le monde a eu l’occasion de saluer chacun

- On reforme le groupe et on ouvre la discussion à partir de quelques questions telles que :

- Qu’est-ce que cela vous fait d’utiliser une gestuelle peu habituelle ?

- Comment vous êtes-vous senti lorsque quelqu’un a utilisé envers vous une gestuelle peu familière ?

- Quels sont les obstacles rencontrés ?

- Donner des exemples d’autres normes sociales qui demandent un temps d’adaptation.

Durée : 20 à 30 min

Remarques, variantes, adaptation et prolongement :

Cet exercice amène à traiter de la « distance interpersonnelle »

Avec des groupes pour lesquels on sait que cela risque de provoquer des difficultés, certains suggèrent de ne pas sélectionner de salutations trop extrêmes, d’autres pensent qu’il faut trouver des moyens de réguler les malaises éventuels, car retirer des salutations reviendrait à « aseptiser » l’exercice et à lui faire perdre tout son sens. Reconstruire le lien et les tensions permet de s’y confronter. En plus, dans ce cas, il y a un cadre, celui de l’exercice.

Il est important, pour chaque thème abordé dans le groupe, de proposer aux personnes de cultures différentes d’échanger sur les manières de faire. Cela est valorisant et permet d’éviter les chocs.

On pourrait par exemple travailler sur les usages, coutumes, sur ce que l’on fait quand on est invité chez quelqu’un, comment on s’habille…

Liste des salutations

* Inde : Le « namaste ». Placez vos mains jointes en position de prière sur la poitrine et inclinez-vous légèrement.

* Etats-Unis : Agitez fermement votre poignée de main et regardez votre vis-à vis droit dans les yeux.

* Moyen-Orient : Le « salaam ». Faites un mouvement de balayage de votre main droite, touchant d’abord votre cœur , ensuite votre front, et finalement en dirigeant la main vers le haut. Accompagnez cette gestuelle par la formule « salaam alaykum », qui signifie « la paix soit avec vous ».

* Malaisie : Contenez votre vis à vis en posant votre main soit sur sa tête soit sur ses épaules.

*Polynésie : Embrassez et frottez le dos des personnes que vous voulez saluer. (C’est un geste réservé aux hommes)

*Thaîlande : Le « wai ». Comme le « namaste » indien, placez vos mains jointes en position de prière sur votre poitrine et inclinez-vous légèrement. Plus vos mains sont placés haut sur votre poitrine, plus vous montrez de respect à l’autre, mais ne placez pas vos mains au dessus de votre tête car se serait interprété comme une insulte.

* Europe du Sud : Secouez les mains chaleureusement et attardez-vous plus longtemps que dans la poignée de main du Nord. Poursuivez en touchant l’avant-bras, le coude ou le revers d’habit de la personne ;

*Turquie : Dans la poignée de mains, serrez les deux mains ou prenez la personne dans vos bras pendant que vous lui embrassez les deux joues. (Cette gestuelle a généralement cours entre vieux amis, mais dans le cadre de cette activité, faites-le avec chacun).

*Israël : En disant « shalom » secouez les mains ou embrassez la personne, selon que vous la connaissiez bien ou non.

* Belgique : Trois baisers, en passant d’une joue à l’autre.

* Chez les Eskimos : Accueillez votre partenaire en frottant votre nez contre le sien.

* Quelques communautés d’Afrique de l’Est : Crachez sur les pieds de la personne que vous saluez.

* Tibet : tirez la langue

* Japon : Inclinez-vous depuis la taille, dans un angle de 15%. Il s’agit d’un salut informel, qui convient à tous les rangs et en toute occasion.

* Russie : Secouez les mains fortement. Continuez par une « étreinte d’ours » ainsi que par deux ou trois baisers en alternant les joues.

* Amérique latine : Prenez la personne dans vos bras (cela s’appelle un « abrazo ») et donnez lui quelques tapes chaleureuses dans le dos.

* Kenya : Claquez-vous respectivement les paumes des mains et agripez les doigts (fermés en poing) de l’autre personne

18 avril 2007

"Salutations du monde"

« Salutations du monde »

Public et contexte

Tout public. Entre 8 et 20 participants.

Objectifs

Comprendre (vivre à l’intérieur) ce qui peut nous choquer dans les comportements liés à des codes culturels différents.

Le but n’est pas de proposer une étude ethnographique des manière de saluer, mais de mettre en scène de manière dynamique et divertissante le choc des évidences qui se produit lorsque chacun est prisonnier de son propre cadre de référence.

Matériel nécessaire

Petites bandelettes de papier comportant chacune une instruction pour les salutations.

Les participants doivent pouvoir se déplacer dans la pièce.

Déroulement et règle

Il s’agit « d’expérimenter » en toute sécurité un petit choc culturel. Il s’agit également d’amener les participants à explorer la façon dont les gens négocient les différences culturelles et de voir comment ils se sentent quand on leur demande de changer leurs habitudes comportementales.

- L’animateur distribue au hasard, à chacun des participants, une bandelette de salutation (elle reste confidentielle ; si le groupe est important, plusieurs personnes peuvent recevoir les mêmes consignes)

- Tous les participants se rencontrent et se saluent comme indiqué sur leur fiche, sans donner d’explication.

- L’activité prend fin lorsque tout le monde a eu l’occasion de saluer chacun

- On reforme le groupe et on ouvre la discussion à partir de quelques questions telles que :

- Qu’est-ce que cela vous fait d’utiliser une gestuelle peu habituelle ?

- Comment vous êtes-vous senti lorsque quelqu’un a utilisé envers vous une gestuelle peu familière ?

- Quels sont les obstacles rencontrés ?

- Donner des exemples d’autres normes sociales qui demandent un temps d’adaptation.

Durée : 20 à 30 min

Remarques, variantes, adaptation et prolongement :

Cet exercice amène à traiter de la « distance interpersonnelle »

Avec des groupes pour lesquels on sait que cela risque de provoquer des difficultés, certains suggèrent de ne pas sélectionner de salutations trop extrêmes, d’autres pensent qu’il faut trouver des moyens de réguler les malaises éventuels, car retirer des salutations reviendrait à « aseptiser » l’exercice et à lui faire perdre tout son sens. Reconstruire le lien et les tensions permet de s’y confronter. En plus, dans ce cas, il y a un cadre, celui de l’exercice.

Il est important, pour chaque thème abordé dans le groupe, de proposer aux personnes de cultures différentes d’échanger sur les manières de faire. Cela est valorisant et permet d’éviter les chocs.

On pourrait par exemple travailler sur les usages, coutumes, sur ce que l’on fait quand on est invité chez quelqu’un, comment on s’habille…

Liste des salutations

* Inde : Le « namaste ». Placez vos mains jointes en position de prière sur la poitrine et inclinez-vous légèrement.

* Etats-Unis : Agitez fermement votre poignée de main et regardez votre vis-à vis droit dans les yeux.

* Moyen-Orient : Le « salaam ». Faites un mouvement de balayage de votre main droite, touchant d’abord votre cœur , ensuite votre front, et finalement en dirigeant la main vers le haut. Accompagnez cette gestuelle par la formule « salaam alaykum », qui signifie « la paix soit avec vous ».

* Malaisie : Contenez votre vis à vis en posant votre main soit sur sa tête soit sur ses épaules.

*Polynésie : Embrassez et frottez le dos des personnes que vous voulez saluer. (C’est un geste réservé aux hommes)

*Thaîlande : Le « wai ». Comme le « namaste » indien, placez vos mains jointes en position de prière sur votre poitrine et inclinez-vous légèrement. Plus vos mains sont placés haut sur votre poitrine, plus vous montrez de respect à l’autre, mais ne placez pas vos mains au dessus de votre tête car se serait interprété comme une insulte.

* Europe du Sud : Secouez les mains chaleureusement et attardez-vous plus longtemps que dans la poignée de main du Nord. Poursuivez en touchant l’avant-bras, le coude ou le revers d’habit de la personne ;

*Turquie : Dans la poignée de mains, serrez les deux mains ou prenez la personne dans vos bras pendant que vous lui embrassez les deux joues. (Cette gestuelle a généralement cours entre vieux amis, mais dans le cadre de cette activité, faites-le avec chacun).

*Israël : En disant « shalom » secouez les mains ou embrassez la personne, selon que vous la connaissiez bien ou non.

* Belgique : Trois baisers, en passant d’une joue à l’autre.

* Chez les Eskimos : Accueillez votre partenaire en frottant votre nez contre le sien.

* Quelques communautés d’Afrique de l’Est : Crachez sur les pieds de la personne que vous saluez.

* Tibet : tirez la langue

* Japon : Inclinez-vous depuis la taille, dans un angle de 15%. Il s’agit d’un salut informel, qui convient à tous les rangs et en toute occasion.

* Russie : Secouez les mains fortement. Continuez par une « étreinte d’ours » ainsi que par deux ou trois baisers en alternant les joues.

* Amérique latine : Prenez la personne dans vos bras (cela s’appelle un « abrazo ») et donnez lui quelques tapes chaleureuses dans le dos.

* Kenya : Claquez-vous respectivement les paumes des mains et agripez les doigts (fermés en poing) de l’autre personne

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18 avril 2007

Récapitulatif de toutes les journées

Lundi 19 mars 2007

  1. Rencontre avec Daniel d’Ecole sans racisme.

Discussion sur les différents parcours des réfugiés suivis du témoignage de Daniel et ce à la demande de tous. La discussion a été suivie par la visite du Petit Châteaux et d’une explication sur le fonctionnement de celui-ci. La visite à l’intérieur n’a pas été possible.

  1. Changement et égalité.

Les objectifs sont : Apprendre la démocratie et vivre à l’école

La réflexion étant «  Comment apprendre la démocratie à l’école ? »

Les axes de travails sont : - Sensibilisation et réflexion des professeurs

  • Lien entre les différents acteur : Famille/ Parent / Association

  • Changer les représentations.

Mardi 20 mars 2007

1)      Animation « Energy »

2)     Jeu des salutations : présentation interculturelle du ‘Bonjour.

-         Plus facile à deux, à plus, on a tendance à laisser les autres démarrer

-         On a joué en se basant sur de gros stéréotypes

-         On s’est inspiré de critères culturels reconnus qui existent mais qui ne sont pas universels

-         La façon dont chacun se salue reflète la distance qu’on met entre nous et les autres. Cela peut-être mal pris → tensions dues à des différences culturelles

-         Il est important de prendre le temps de saluer, de rencontrer

-         On connaît peu de façons de saluer réelles

-         Ce genre de démarches, de jeux, sont des moyens pratiques pour amener des sujets. Après, il est important de débriefer avec les participants.

3)     Évaluation des la journée du lundi 19 mars 07

  • Animation avec Daniel, intervenant d'  « Ecole sans racisme » :

-         Débat stérile, on ne voyait pas où on allait

-         Il est important de se donner des espaces de discussion – surtout si on doit produire quelque chose à la fin de la semaine- mais le débat ne doit pas prendre tout le temps des animations prévues

-         Il est nécessaire de prévoir un animateur de débat

-         Le témoignage de Daniel a permis de relever 4 points :

Le racisme est-il déterminé ou acquis ?

Est-il important de connaître la définition du racisme ?

Méfions-nous de ce qui se cache derrière le mot « tolérance »

Revalorisation de réfugiés au travers de leur propre vécu

-         Témoignage intéressant mais on a pas parlé du racisme « proche », il faut voir d’autres cas que « blancs contre noirs »

-         Pour des raisons de sécurité et d’éthique, il n’est pas possible de rentrer comme on veut dans le Petit Château. Pourquoi ne pas imaginer une véritable rencontre préparée et organisée pour le RVJ de l’an prochain ?

-         Cela manquait d’échanges d’expérimentations, d’un regard pratique

  • Changement pour l’égalité :

-         Moments intéressant

-         Pour certains, les activités et objectifs de l’association sont proches de la leur

-         Cela a permis de comprendre pourquoi une animation ne peut pas fonctionner à chaque fois dans une école. Ça ne vaut pas la peine de se braquer mais au contraire, rechercher une nouvelle façon d’agir

-         Il est important de se poser d’autres questions et d’être attentif à être congruent

-         On parle souvent de la question du port du voile mais peu d’autres signes d’identité, d’appartenance

-         C'est très enrichissant de pouvoir entendre le vécu des participants des autres pays, les réalités ne sont pas toujours celles qu'on pense

  • Interview

Longue discussion sur le terme « racisme »

Il est important qu'on ai ce genre de discussion entre nous afin de cadrer la suite des échanges tout en étant sur la même longueur d'ondes et en évitant les mots « fourre-tout »

Cela correspond toujours à une réalité qu'on connaît. Même si le terme est quelque peu galvaudé, rien ne sert de changer pour le fait de changer. Mot fourre-tout peut-être mais valable sûrement

Les terme génériques sont nécessaires de manière à ce que chacun puisse se retrouver et s'exprimer (à tort ou à raison)

Il est important de rester vigilants face aux mythes fondateurs. On peut être profondément intégriste et ne pas le montrer

Il existe une tendance à confondre la laïcité avec l'anti-religieux. En France, le fonctionnement de l'année scolaire se fait en fonction du calendrier catholique

« Je me sens agressée quand je rencontre une femme voilée » : lorsqu'on entend ce genre de phrase, il ne faut pas hésiter à établir un espace d'échanges et en discuter. Mais comment répondre à cela, notamment dans les écoles?

Il ne faut pas négliger qu'il y a aussi du racisme de la part des femmes voilées par rapport aux non voilées

4)     Projet final

Création d'une mémoire virtuelle du RVJ 2, une sorte de plate-forme entre les 3 pays sur tout ce qui touche , de près ou de loin, à notre thématique.

Présence de liens sur ce qui existe déjà, sur ce qu'on connaît.

On y retrouverait aussi les rapports et le déroulement de la semaine.

Partie agenda/actualités + musique, vidéos, photos, ouvrages....+création d'une histoire (→ partie enfant)

- Cinéma, documentaire.

Partie glossaire et une bibliographie (échanges sur les utilisations de différents outils et les diverses expériences) + annuaire des différentes associations de lutte contre le racisme et les discriminations

Pourquoi ne pas faire un blog ? Plus facile et plus rapide à réaliser / gratos/ chacun pourra l’alimenter de chez lui/c'est possible via logiciel libre/filtrage des message

Dans les rapports, on retrouve les idées qui sont ressorties mais on ne nomme personne

présentation des pays participants + enjeux


Mercredi 21 mars 2007

  1. Animation autour du jeu « Une place à prendre » animée par Hélène

Il s’agissait d’un temps de travail devant nous permettre d’avoir un aperçu du jeu de rôle « Une place à prendre ». Ces jeux destinés à un public adolescent (à partir de 15 ans) et adultes a pour objectifs d’apprendre et de sensibiliser à la participation citoyenne au niveau communal.

Il s’agit d’un outil conçu par le CIDJ de Bruxelles (Centre d’Information et de Documentation pour jeunes ASBL).

Nous avons été amenés à nous mettre dans la peau d’habitants de Friseul (inspecteur, jeune femme artiste, représentant de l’union des commerçants etc.). Les participants vont ainsi apprendre que leur commune souhaite supprimer un espace culturel pour y construire un parking. Comment vont-ils réagir à l’annonce de cette nouvelle et élaborer des stratégies en regard de leurs intérêts individuels et collectifs ? 

Cette animation doit notamment permettre aux participants d’être sensibilisés à la citoyenneté et plus largement à la notion de démocratie participative. Comment en tant que citoyen je peux agir directement sur mon environnement ?

Outre la mise à disposition de l’outil, le CIDJ propose une formation à l’animation du jeu et monte actuellement un réseau d’animateurs potentiels.

Pour plus d’informations : www.cidj.be/pap

  1. « Les territoires de la mémoire » présenté par Déborah

Il s’agit d’une association de la Province de Liège née au lendemain du Dimanche noir (1991). Lors de ce "dimanche noir" de novembre 1991, les élections législatives ont créé une onde de choc parmi les démocrates belges. Tout le monde découvrait que le pays était, lui aussi, menacé par la montée en force de partis néo-fascistes. Jouant sur la peur de l'avenir et remettant en première ligne des arguments électoraux qu'on espérait ne plus jamais entendre, l'extrême droite a poussé les démocrates et citoyens à réagir.

Son objectif est de favoriser la lutte contre la xénophobie et le racisme en faisant le lien entre la montée du nazisme et la montée de l'extrême droite aujourd’hui.

L’association propose notamment une exposition permanente retraçant le parcours des déportés suivi de la projection d’un film, le tout étant encadré par une conseillère pédagogique.

Il ne s’agit en aucun cas d’un cours d’histoire mais d’un réel travail de sensibilisation sur la base de faits historiques. Leur travail consiste en l’utilisation du passé comme tremplin afin de parler du présent.

Le lien est établi notamment entre la suppression successive des libertés par Hitler et la remise en question actuelle de certaines démocraties européennes.

Cette association s’adresse enfin à tous les publics.

« Ceux qui ne se souviennent pas de leur passé sont condamnés à le revivre »…

Pour plus d’informations : www.territoires-memoires.be/ 

  1. Assises de l’anti racisme « vivre ensemble par le dialogue interculturel » - « Foire aux outils pédagogiques »

D’une part, cette journée nous aura permis de découvrir le travail de certaines associations de terrain amenées à présenter leurs outils et leur démarche auprès du public. (Ex : « Annoncer la couleur » qui est un programme public de sensibilisation aux relations Nord-Sud

http://www.annoncerlacouleur.be/

D’autre part, cette journée visait à travailler sur la reconnaissance des minorités culturelles notamment au travers des problématiques que son la laïcité, l’éducation et le monde du travail.

Après une présentation des conclusions du rapport de la Commission pour le dialogue interculturel en matière de reconnaissance des minorités culturelles, différents ateliers ont été proposés aux participants.

  • Forum 3 : Unité et Diversité dans le monde du travail

Il nous a été donné une vision syndicale de la lutte contre les discriminations au travail en Belgique. La réussite de la politique de la diversité au sein des entreprises est en effet un enjeu majeur pour les syndicats belges. Il convient toutefois de noter qu’il importe avant tout d’assurer cette diversité au sein même des syndicats qui sont des instances très peu représentatives des minorités ethno-culturelles présentes en Belgique.

Une étude du Bureau International du Travail démontre que le chômage est plus élevé au sein de certains groupes minoritaires et peut notamment s’expliquer par des situations de discrimination. On constate néanmoins que certains employeurs nient cette réalité. Il est également avancé que ces mêmes groupes minoritaires sont fortement présents dans des emplois précaires, à bas salaires et nécessitant de faibles qualifications.

Ainsi, pour contrer cette réalité, la politique de la Diversité consiste notamment en une action de sensibilisation à la lutte anti-discrimination réalisée à destination des employeurs et cela par la mise à disposition de subsides et la mobilisation des syndicats.

En matière de lutte contre les discriminations, il a été mis en place à Bruxelles dès 1997 un pacte territorial pour l’emploi conçu par les partenaires sociaux, les institutions, les ministères compétents, le centre pour l’égalité des chances et l’ensemble des acteurs de l’emploi. Initialement les actions menées étaient essentiellement des actions de sensibilisation sous la forme de séminaires et de conférences.

Depuis 2003, les activités envisagées sont des actions de formation à la lutte contre les discriminations à l’embauche. Par la suite, un contrat Economie-Emploi a été proposé sur la base duquel un programme d’action a été envisagé :

  • Conception d’un plan de diversité tiré de l’expérience de la Flandres pour laquelle une politique similaire existe depuis 2000. Depuis 2003, ce programme d’action a été étendu à d’autres groupes à risque et plus seulement les groupes dits ethniques,

Etre vigilant en matière de recrutement et éviter la discrimination indirecte,

Informer les salariés de leurs droits en tant que travailleurs et favoriser le parrainage des nouveaux arrivants au sein des entreprises afin de permettre leur intégration

Former les représentants des syndicats aux mesures anti-discriminatoires

Actions de promotion

Notons que les résultats du plan de Flandres sont minimes. Cela peut s’expliquer non seulement par l’absence de base et de structure porteuse pour mener cette politique mais aussi par le fait que ces plans ont parfois été menés sans impliquer les syndicats.

Pour plus d’informations :

www.contreleracisme.be, www.diversite.be/ www.pactbru.irisnet.be/ 

  1. « A la croisée des stéréotypes », une activité proposée par Média Animation

Il nous a été ici proposé de voir le travail mené par l’association Média-Animation dans le cadre du Festival du Film contre le Racisme.

Leur histoire : elle démarre dans les années soixante.

Leur projet : l’autonomie critique et citoyenne face aux médias.

Leurs publics : tous ceux qui ont besoin de pratiquer, analyser ou réaliser des supports de communication.

Leurs partenaires : l’associatif, l’éducatif, l’humanitaire, le social, le culturel, le politique.

L’association a pour but le développement d’une citoyenneté responsable à travers l’éducation critique du citoyen face à une société de la communication médiatisée. Elle vise à soutenir activement les initiatives, projets et institutions associatives, sociales éducatives ou culturelles tant en Communauté française de Belgique qu’au niveau européen et international, par la mise en œuvre d’actions et de services professionnels en communication pour le développement de la maîtrise critique des outils et techniques de communication au service de projets citoyens

Ainsi, différents extraits des films proposés dans le cadre du festival (Pièces d’identité, La vallée des loups etc.) nous ont été montrés. La parole a ensuite été donnée à l’assistance afin d’entamer un débat autour de l’influence du cinéma sur le racisme. « A la croisée des stéréotypes » réunit ainsi quelques films qui ont pour points communs leur caractère populaire et la mise en exergue d’un regard extérieur sur l’Occident.

Ce cinéma, qu’il soit critique, fasciné ou hostile, ne manque pas de nous interroger et de relativiser le regard que chacun porte sur les autres. L’animation doit dès lors sensibiliser les participants à leurs propres stéréotypes et aux risques des préjugés.

Pour plus d’informations : www.media-animation.be

Jeudi 22 mars 2007

Rencontre avec Ludivine de ING : INTERCULTURAL NETWERK GENT

Ludivine est stagiaire dans la structure. Originaire de la Wallonie elle effectue un stage.

La présentation a été faite en flamand par Ruth puis traduit en français par Ludivine en plus des supports qui nous ont été fournis. ING est une structure d’appui et de conseil dans l’action interculturelle.Présentation d’ING et de ses différents services.

Leurs actions :

Interculturalisation et formation

Sans papiers

Cohésion sociale

Aide à l’éducation

Enseignement

Emploi

Les publics cibles sont les groupes minoritaires :

Allochtones

Réfugiés

Personnes sans statut de séjour légal ou ayant un statut précaire

Le terme allochtone a suscité des réactions. En effet, les allochtones sont définis selon le décret flamand sur la diversité culturelle comme des personnes se trouvant légalement en Belgique, ayant la nationalité belge ou pas, et qui répondent aux conditions suivantes :

  • Au moins un des parents ou grands-parents est né hors de la Belgique

  • Se trouver dans une position défavorisée à cause de son origine ethnique ou sa situation socio-éco.

Quelle considération ?

Conclusions

Ce qui est ressorti de la présentation est l’implication de la Wallonie dans l’action antiraciste par l’éducation citoyenne alors que la Flandres est plus portée sur l’action interculturelle qui œuvre pour les rencontres des cultures et l’intégration des personnes cibles dans la société flamande.

Le fait que les actions de la Flandres ne soient pas connues en Wallonie a été mise en avant notamment comme la signification et le constat d’un manque de communication entre les deux régions dans l’accueil des migrants.

Questionnement

La question pouvant venir à l’esprit est que si personne ne sait ce qui se passe en Flandres c’est parce que la Flandres ne le veut pas forcément. Elle s’occupe des minorités existantes déjà où arrivant mais ne souhaite pas forcément devenir un lieu d’accueil comme tel.

Centre d’accueil de Gent

Dans l’après-midi, nous avons visité le centre interculturel de Gent. Il est constitué de deux salles de concerts, de salles de danse, de salles de cours de musique et d’une cafétariat.

Le centre a été placé au sein d’une ancienne centrale électrique dont une partie est encore en fonctionnement.

Initiative de la mairie, le centre est un lieu de rencontre des diverses communautés de la ville. Elles y trouvent un lieu de diversité à travers les concerts de musique du monde, des spectacles de danses et des cours diverses (danses, musique…).

Vendredi 23 mars 2007


  1. Expérimentation de l’espace ouvert ‘ Open space Tecknologie ‘

  • Exercice de parole et de place

  • Travail en sous groupe

  • Possibilité de ‘butiner’ dans les différents groupes.


Comment trouver des subsides pour les différents projets en Roumanie

- Réseaux express jeunes : centre Int de Timisoara Md Brigitte Luduan y-e-n@wanadoo.fr www.y-e-n.net

- ACTB, CTB, DFID, Sidac, Welctome europe, CNDA tiers monde.

2 avril 2007

Pierre Perret, "Lilly"

"On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris
Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo
Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur
Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents
Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir
Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur
Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien
On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris."

31 mars 2007

Album photo

Voici quelques photos

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RVJ 2007
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